dimanche 29 septembre 2013

A moi la garde !

Voilà, l'été est passé et ses miellées avec lui, les ressources se font plus rares, les jours commencent à diminuer...
 
Photo : le comité d'accueil sur la planche de vol, pas moyen de passer sans montrer ses papiers !

Le trésor amassé durant ces mois de labeur doit permettre à la colonie de passer l'hiver : de longs mois sans sortir et une nature en veille.

Tous les coups sont bons pour compléter des ressources insuffisantes, notamment le pillage ! Le rôle des gardiennes devient prépondérant et ne rentre pas dans la ruche qui veut !

cette petite vidéo montre le contrôle olfactif que font les gardiennent avec leurs antennes : contrôles biométriques très évolués !

jeudi 26 septembre 2013

Putsch raté : la colonie va mourir !

 
Le constat est sans appel : peu de ponte, lacunaire et exclusivement de faux bourdons, reconnaissable à une operculation bombée des cellules.

Cela signifie qu'il n'y a pas de reine et que les ouvrières restantes se mettent à pondre un peu par désespoir et manque de régulation hormonale de la part d'une reine inexistante. La différence entre l'ouvrière et la reine est que cette dernière a une spermathèque : l'abeille a un système de reproduction haplodiploide (comme la fourmi ou les guêpes).

Kesako ? C'est la fécondation par le spermatozoide qui déterminera le sexe : un ovule fécondée et ce sera une femelle avec le double de paires de chromosomes (diploide) par rapport à un mâle issu d'un ovule non fécondé (haploide).

L'ouvrière incapable de féconder ses ovules ne peut donc faire que des mâles, bonjour la parité ! et un mâle, ça bouffe et ça ne travaille pas...


Etant donné que ce raté survient fin août, il n'y a pas de solution pour sauver cette colonie devenue bourdonneuse. Avec deux ruches seulement dans le rucher, pas de reine de rechange en attente, il serait trop long de tenter un remérage naturel en introduisant un cadre de couvain par exemple après avoir viré les putshistes...

Elle mourra donc inévitablement cet hiver, elle ne sera donc pas la victime directe des frelons asiatiques (notamment) qui sont apparus timidement mi juillet et explosent littéralement en cette fin août !

lundi 16 septembre 2013

Révolution de palais : c'est la supersédure

L'essaim, avec la "noire des Landes", était un peu faible dès le départ. 2 à 3 ruelles occupées par les abeilles et un petit nid à couvain...

Près de deux semaines de nourrissement de stimulation (50/50 sucre + eau + vinaigre) avec un verre de sirop quotidien auraient pu relancer la ponte et la colonie.

Le contrôle de fin juillet n'a pas confirmé cette piste : au contraire, les abeilles avaient visiblement décidé d'elles mêmes de remplacer leur Reine peu productive, c'est comme ça, personne n'échappe aux verdicts des conseils d'atelier ! 5 à 6 cellules royales étaient visibles au beau milieu d'un cadre. Ce phénomène de remérage naturel s'appelle la supersédure.


Les cellules royales sont les plus allongées sur la photo. A ce stade, il est tout à fait envisageable de repartir avec une nouvelle Reine et de retrouver une colonie dynamique. L'inconvénient est qu'il faudra attendre près de 40 jours pour avoir à nouveau des butineuses (21 jours pour éclore, 15 à 20 jours pour devenir ensuite une butineuse), soit fin août, ce qui est un peu juste pour préparer l'hiver.

 
On voit sur la photo ci dessus les abeilles affairées autour d'une cellule royale, la future Reine dialogue avec ses futures servantes au moyen de ses phéromones.
 
La prochaine visite fin août, après la pause estivale révèlera ou non le succès de cette révolution de palais !