samedi 18 mai 2019

Enfin des nouvelles !

Cela fait presque un an que rien ne passait sur les ondes...ou sur ce blog ! Voici donc des nouvelles de nos avettes !

Et pour commencer, une photo cocasse de récupération d'un essaim de gendarmes à Blanquefort. Euh, non, d'un fort bel essaim à la gendarmerie de Blanquefort.

Pas de fumigène pour l'occasion, seule une lance à eau ;-)
Et c'est encore l'occasion de mesurer la formidable côte d'affection qu'ont les abeilles, il aurait été facile d'enrôler ces chères chemises bleues dans la secte des vareuses blanches ;-)

C'est l'occasion de renforcer le cheptel, avec deux essaims cette semaine ainsi que la division d'une ruche qui est sur le point d'essaimer. Petit rappel, les 9 cadres de la ruches ont été répartis sur 2 ruches avec chacune des cellules royales (je ne pouvais plus empêcher l'essaimage). J'avais fait cette manip' l'an passé, mais avec un flop total, les deux ruches étaient devenues bourdonneuses… Ne voyant pas vraiment pourquoi, je recommence cette année. J'ai seulement 2 hypothèses quant à ce "fail" : 1) soit j'avais manipulé les cadres quand les cellules de Reine étaient vraiment trop fragiles, ce qui est le cas 1 ou 2 jours sur 15 jours de développement, ça s'appelle pas de bol ou 2) j'intervenais tardivement et une jeune Reine avait déjà flingué les copines dans leur cellule…


Dans cette vidéo, on peut voir la libération des abeilles après 3 jours passés au frais. Ce délai est nécessaire pour que les abeilles perdent leur orientation par rapport à leur ancienne ruche, ce qui évite ainsi qu'elles n'y retournent dare-dare dès réouverture de la ruchette. Dans le cas d'un essaim récupéré, ça permet aussi qu'il s'habitue à sa nouvelle demeure et qu'il ne ré essaime aussitôt.

Les essaims ont été mis en place, puis nourris au sirop 50/50.

L'année 2019 est très particulière en météo, mais ça devient la règle générale ! Cette année, c'était un hiver assez doux, mais fort sec, avec une neige qui n'est arrivée en montagne que début février ! Puis le printemps n'en finit pas de ne pas arriver vraiment : un peu d'eau, mais pas tant, et surtout un temps frais (records de fraicheur depuis 40 ans) et un peu de vent. Certains apiculteurs des hautes Pyrénées n'ont pas encore fait de miel à mi mai et hésite à nourrir les colonies !

Le climat se dérègle fortement, il y a urgence à agir !

Pour nous, sur l'agglomération bordelaise, c'est mitigé et pour moi, fort moyen. C'est d'ailleurs la plus faible récolte depuis 6 ans en Aquitaine. L'acacia n'a pas donné énormément, la faute à la météo vraisemblablement. L'activité apicole est somme toute également réduite : peu d'abeilles dans les ruches, pas de redémarrage fort des colonies, donc pas de création de nouveaux essaims… il faudra faire attention à la suite, d'où notre forte activité à renforcer le cheptel.

Connaissant quelques retraités, tout fraîchement éclos, je vous signale un MOOC à faire absolument pour en savoir plus sur les abeilles leur environnement et l'apiculture. Deux heures de bon temps par semaine suffisent : https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:Oniris+159001+session01/about

Enfin, juste pour mémoire, la visite de printemps s'est effectuée le 20 avril, avec 4 colonies en sortie d'hivernage et aucune perte à déplorer.

Le petit rucher, avec si peu de hausses pour un 18 mai !