jeudi 17 décembre 2015

Rencontre avec le sphinx tête de mort

Bon, la visite remonte à septembre, mais la rencontre est toujours aussi spectaculaire et mérite d'être partagée !


Au-delà de son aspect physique rappelant un peu une tête de mort, ce gros amateur de miel a plus d'un subterfuge pour voler le miel dans la ruche au nez et à la barbe des abeilles (pour les plus vieilles :-)). 

Dompteur de Sphinx, si si !
Pour en savoir plus sur la biologie incroyable de cet hétérocère : Voir ICI

dimanche 17 mai 2015

La miellée 2015 de l'acacia : du 4 au 15 mai

Voilà des nouvelles plus réjouissantes !
Après les quelques cas de loques désormais résolus, voici le rucher en pleine miellée des acacias.

les inflorescences d'acacia 8 jours avant floraison
Sa floraison est toujours observable dans les environs une semaine à dix jours avant notre commune. Et le lundi 4 mai les premières fleurs sont enfin visibles et la météo assez favorable avec un temps orageux en début de semaine, puis beau et chaud après dissipation des grisailles matinales.

Le Robinier faux acacia, importé en France au XVII°, adapté aux sols rustiques dont le sable
Une seule ruche était en production pour ce rendez vous tant attendu et une hausse était déjà remplie, ce qui fera un miel toutes fleurs de printemps. Heureusement, l'essaim secondaire de l'article précédent était bien ... secondaire et concernait une ruche qui venait d'essaimer, ce qui préserve la seule ruche alors en production. Une seconde hausse est mise en place pour le 7 mai. Le 12 mai elle sera pleine et une troisième hausse lui est adjointe.

Dans l'espace vide au delà de la partition, les chaines cirières se mettent en place
Entre temps, l'essaim de l'année dernière, qui a pu croître sur 10 cadres après transfert dans la ruche bleue (libérée suite à suppression par le soufre d'une colonie qui ne se remettait pas de la loque, cf un prochain article) se voit aussi agrémentée d'une hausse le 10 mai. Le 12, elle est remplie aux trois quarts ! une seconde hausse lui est alors adjointe.

C'est un peu la folie, le rucher émet une bonne odeur de miel à plus de 10 mètres, toutes les colonies bâtissent avec hâte : celles qui étaient réduites à 6 cadres suite à la loque reviennent presque à 10 cadres (hormis celle supprimée). En deux jours, un cadre avec 1/2 cire gaufrée est bâti entièrement puis pondu et /ou rempli de miel ! à ce rythme on ne sait plus où donner de la tête.


La miellée 2015 semble meilleure que l'an dernier, mais ce sera confirmé d'ici une semaine lorsque la floraison sera définitivement terminée. Néanmoins, après 10 jours de fête, la météo a accusé un net rafraîchissement (15 mai : perte de 10 °C à 17°C) avec des matinées à 9 °C et du vent, cela a stoppé net ce bel élan. La suite semble donner 2-3 jours de répit puis un passage frais s'annonce pour le 20 suivi d'une amélioration mais plus humide.

Le rucher avec les 5 hausses en place

dimanche 3 mai 2015

Essaimage en direct et essaimage secondaire ?


Activité de vol notable au rucher ce 3 mai dès 11h00... Cela faisait deux jours qu'il pleuvait de manière continue et enfin, le temps est redevenu plus sec, un peu lourd...

C'est en observant cette activité frénétique sur l'ensemble du rucher produisant un fort bourdonnement,  qu'un écho semblable se fait entendre au dessus de nos têtes : un essaim est en formation !

Peu à peu les abeilles se regroupent pour former l'essaim
Cette petite video saisit la formation de l'essaim

vue de l'essaim posé à proximité du rucher
Malheureusement pour l'apiculteur, l'essaim qui ne va jamais bien loin lors de sa formation, a choisi la cime d'un pin rendant sa récupération impossible...

Voici la taille définitive de l'essaim qui est plutôt moyen
Une possibilité de le récupérer demeure en installant une ruchette avec de l'"attire essaim". En effet, l'essaim qui vient de se former est en attente d'une destination plus définitive pour s'installer. A ce sujet, des éclaireuses explorent les environs pour trouver une cavité de taille, exposition, humidité correspondant à ses besoins. La décision se fera quand il y aura consensus entre les éclaireuses qui communiquent avec la fameuse danse des abeilles (découverte par Karl von Fritz)

Ruchette avec de l'attire essaim
L'essaim partira aux environs de 17h00, mais pas dans la ruchette mise à sa disposition et généreusement parfumée ! Il aura trouvé mieux ailleurs... Il est vrai qu'idéalement l'emplacement d'une telle ruchette devrait être à près de 3 m de haut et à quelques centaines de mètres du rucher...

Impossible à l'observation de l'activité au trou de vol de dire avec certitude quelle ruche a pu essaimer. Peut être celle qui a essaimé il y a 15 jours déjà (18/04), il s'agirait alors d'un essaimage secondaire avec la jeune reine tout juste née (dans ce cas particulier, j'avais détruit toutes les cellules royales de cette ruche ce qui n'a pas empêché l'essaimage le lendemain de l'opération, mais heureusement disposant d'oeufs elle a pu recommencer un élevage royale 18/04 + 15 jours = 3 mai).

Si c'est le cas, ce serait un moindre mal puisque cet essaim n'affaiblirait pas la seule ruche ayant encore un potentiel de production pour l'acacia qui doit démarrer ces prochains jours.




mercredi 22 avril 2015

Loque Européenne !

Il y avait bien quelques raisons à se méfier de cette fin mars un peu trop fraîche…

La première visite de printemps se fera donc cette année le 8 avril contre 17 mars l’année passée, les températures diurnes ne permettant pas l’ouverture des ruches dans des conditions acceptables.

La veille, le 7 avril, une visite au rucher (qui est quasi quotidienne) m’alerte quant à l’odeur qui s’en dégage : quelque chose de fort, plutôt aigre, pas très agréable. Je crains quelque chose de vilain pour le lendemain…

Le 8 avril, j’ai confirmation en ouvrant enfin mes ruches, que trois d’entre elles ont la loque européenne, heureusement la moins grave des deux loques (l’autre, américaine est plus difficile à traiter et la bactérie est rémanente sous forme de spore pendant 40 ans..). Il s’agissait des populations les moins fortes en entrée d’hivernage : le manque de pollen et le temps frais de mars leur aura valu une résistance moindre que les autres. La loque ne s'attaque qu'au couva
in et pas aux abeilles adultes et peut provoquer une dépopulation importante pouvant mener jusqu'à la mort de la colonie. La pression qu'exerce Varroa peut aussi expliquer l'apparition de la loque, mais toutes les ruches ont été traitées et peu de varroas ont été observés sur les plateau, ce qui semble indiquer un infestation non critique.

Les deux autres ruches sont à l’inverse très dynamiques et populeuses et si elles sont également infectées, cela ne se perçoit pas et ne devrait pas durer très longtemps. Cependant, il faut bien considérer que ce ne sont pas 3 ruches qui sont malades, mais bien le rucher qui s'appréhende comme un tout...

Dans les ruches les moins peuplées, des cadres moisis sont présents.



Comment reconnaître la loque européenne ? hormis cette odeur désagréable caractéristique, le couvain meurt généralement avant operculation. Les larves ne sont plus blanc nacré et occupant pleinement leur cellule, mais passent au terne avec une zone jaunâtre puis au brun et n’occupent plus qu’une partie de la cellule du fait de leur affaissement, jusqu’à ne plus représenter qu’une écaille blanche ou noirâtre qui se détache aisément de la cellule.

en 1 : larve avec tâche jaunâtre ; 2 : larve affaissée 3 : opercule "rongée" ou effondrée
Le test « de l’allumette » permet de différencier les deux loques. La loque américaine touchera plus le couvain operculé, dès lors, à chaque opercule à l'aspect effondré ou partiellement ouvert, on enfoncera une allumette que l'on retirera lentement : si la larve s'effile sur plusieurs centimètres alors il s'agit vraisemblablement de la loque américaine. Les deux formes coexistent fréquemment et les loques ne sont pas rares dans la région, selon le GDSA (Groupe de défense sanitaire apicole) local, cela pourrait être de l'ordre de 30 % des ruches.

Ici la larve forme un amas au bout de l'allumette et ne file que très peu (1 cm max)
La déclaration de ce type de maladie au GDSA est à faire pour se faire aider à procéder aux bons traitements (qui peut être antibiotique mais ce n'est pas autorisé en apiculture française), pour permettre un suivi sanitaire de la zone apicole où l'on réside et pour limiter les risques de propagation de rucher à rucher.

Le traitement a consisté à resserrer les ruches sur 6 cadres pour permettre à ces populations plus faibles de mieux chauffer leurs nids à couvain, à nourrir avec un sirop protéiné pendant une semaine pour traiter une des causes de l'apparition de la loque (manque de protéine (pollen)), et une météo plus clémente permettant à nouveau une rentrée régulière de pollen et nectar. Les cadres en excédents sont détruits.

Des cadres moisis...
Enfin, les abeilles finissent elles-mêmes le travail en nettoyant les cellules du couvain mort. C'est souvent tôt le matin que l'on pourra voir ce travail de nettoyage sur la planche de vol. La loque américaine rend les larves collantes et ce travail de nettoyage est beaucoup plus difficile. A noter que ce comportement est plus ou moins marqué selon les colonies, une souche nettoyeuse aura donc plus de chance de s'en sortir.

Comportement de nettoyage le matin ; les larves malades/mortes sont évacuées


Nous suivrons ce qui adviendra de ces colonies au cours de la saison.

A bientôt pour des nouvelles plus réjouissantes !

mardi 24 mars 2015

Froid de fin mars et réduction du nid à couvain


Et voilà, nous ne sommes que fin mars et les températures clémentes ne durent jamais éternellement.
Si le ciel est parfois radieux, les températures se sont abaissées sensiblement et le vent renforce la sensation de froid.


voici le programme météo, pas franchement folichon quand on considère que les abeilles volent vraiment à partir de 14°C. Avec ces prévisions, ce sera confinement dans la ruche et baisse inexorable des réserves.


Les beaux jours avaient bien relancé les colonies avec une rentrée de pollen abondante trahissant une bonne reprise de la ponte. De petites quantités d'écailles de cire étaient observables sur le sol des ruches, autre signe de reprise de l'activité de nos avettes.

Mais le froid provoque sur les quatre ruches le même réflexe : la population n'étant pas encore assez nombreuse pour chauffer toute la ruche aux 34 °C nécessaires au bon développement du couvain, les abeilles entreprennent de réduire le nid à couvain, en sortant les pupes (larves blanches) sur- numéraires ainsi que d'autres larves pré imaginales.


Ci-dessus, une abeille traînant une larve hors de la ruche. Cette abeille s'est sacrifiée pour le bien de la colonie puisqu'elle a dû utiliser son dard coincé désormais sur la tête de la larve. En sortant de cette façon les larves qu'elle ne peut chauffer, la colonie évite que ces dernières ne deviennent le foyer d'une infection.

La baisse de température et l'humidité de ce début de printemps peuvent être les facteurs déclenchant d'une maladie liée au développement d'un champignon, c'est le couvain plâtré.


Pourtant, avec l'explosion florale des premiers fruitiers, tout le monde a envie de démarrer la saison !
Cette période est donc sensible :

- il faut surveiller ce qui se passe dans les colonies et éviter les famines brutales pouvant les affaiblir
- C'est actuellement que se prépare la future récolte des acacias : 24 mars et 28 jours nous mènent au 21 avril, puis une 10aine de jours pour que les jeunes abeilles deviennent des butineuses et nous seront en pleine floraison de nos acacias !

mercredi 11 mars 2015

Ivres de pollen !


Visiblement, c'est encore carnaval pour les abeilles ! A tel point que je ne les avais pas reconnues, pensant à des abeilles d'autres colonies et somme toute, très étranges ! Mais vues de plus prés...


toutes ne vont pas se rouler dans les mêmes fleurs, une telle couleur fait penser au mimosa...


Arrêt sur image : "depuis la sortie de Maya l'abeille, j'ai décidé d'être plus vraie que nature !"


Moi, j'ai juste le museau un peu jaune et ça ne m'empêche pas d'avoir des pelotes énormes !


Et oui, on vous en fait voir de toutes les couleurs, non ?

Il n'y a que ces petites bêtes pour faire des choses pareilles, pensez-vous ? retrouvez sur ce lien de plus grosses bêtes coulantes de miel, surprenant ! 


samedi 7 mars 2015

C'est la fête des pollinisateurs...



Première véritable journée printanière avec près de 20°C en journée ! Les pollinisateurs s'en donnent à coeur joie ! Chacun de plonger sa frimousse dans le pollen et le nectar... Ici un bourdon des bocages un peu paresseux et totalement ivre mort dans les crocus ! 



C'est bien sûr également la saison des mimosas et nos avettes en profitent largement..




Pendant ce temps des abeilles maçonnières, repérables à leur vol vrombissant  et à leur aspect massif, inspectent les jardins, des citrons mâles (papillon) à peine émergés se goinfrent également dans les crocus, bref, c'est la fête des pollinisateurs...

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, voici un bon plan  pour les pollinisateurs grâce à vous :
http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/bon-plan-pour-tous-les-pollinisateurs

L'OPIE (office pour les insectes et leur environnement) en lien avec le ministère de l'écologie lance un plan d’actions en faveur des insectes pollinisateurs sauvages. Il ne se focalise pas sur une seule espèce, mais sur l’ensemble de nos petits pollinisateurs, dans tous leurs lieux de vie. 

Afin de couvrir le budget nécessaire à l’élaboration, la coordination et au lancement de ce plan, une campagne de financement participatif  a été lancée sur la plateforme KissKissBankBank, il reste 15 jours, et plus de 42% de la somme ont déjà été réunis 

jeudi 12 février 2015

Propolis, c'est le moment d'en abuser !

La propolis est une résine produite par les abeilles à partir de résines collectées sur des bourgeons de quelques arbres seulement. Dans l'environnement du rucher il peut s'agir de pin des Landes, de boulot, de chêne ou de marronniers...

Les lingots de propolis récoltée
La Propolis est une substance peu abondante au regard des autres productions de la ruche. Elle a des propriétés antiseptiques puissantes et les abeilles s'en servent comme mastic pour boucher tous les trous de leur habitat, pour badigeonner tout ce qui est dans la ruche, pour momifier une corps étranger trop gros pour être sorti (souri, sphinx tête de mort) et pour réduire l'entrée de la ruche lorsque le pillage extérieur devient une menace. C'est cette fonction qui est reprise dans le nom propolis qui en grec ancien signifiait "devant la cité" (πρόπολις, selon mes souvenirs de mes vieux cours de grec ancien :-)).

Grille à propolis, en cours de récolte après passage au congélateur
Une ruche produit de 100 à 300 g de propolis par an, c'est peu. Deux types de propolis sont récoltées : celle de raclage (par récupération sur le haut des cadres par ex) et celle de grille (posée pour récolter la propolis).

Cette dernière est "pure" comparée à l'autre qui comprend des déchets (bois, morceaux d'abeilles...). Pour ce faire, rien de plus simple : il suffit de poser la  grille à propolis au-dessus des cadres, de préférence après les récoltes. Cette grille est constituée d'une multitude de petits trous que les abeilles auront à coeur de colmater. Une colonie aura d'ailleurs une propension ou non à propoliser.

Des propolis de couleur différentes (blanc sale et ocre or)
Une fois récoltée, la grille sera mise au congélateur, la propolis devenant cassante, elle sera facile à récupérer, un peu comme on récupère des glaçons d'un moule (Autrement, c'est une substance extrêmement collante ). On peut noter également que selon la ruche, la propolis aura une couleur différente, tout dépend de la source d'approvisionnement de la ruche (toujours selon le principe de recrutement dans la ruche, si on trouve une bonne source, de nectar, pollen, propolis, toute la ruche y sera orientée).

contre les extinctions de voix, les enrouements, les angines, les maux de gorge, la toux, les rhumes, les bronchites...
Que faire avec ces jolis lingots ? les mastiquer nature, ce que je fais, n'est pas forcément le plus agréable : c'est un peu astringent,... le plus simple consiste ensuite à faire une teinture-mère (par trempage dans l'alcool) de laquelle on versera quelques gouttes sur un sucre.

Dans tous les cas, à utiliser en prévention ou lorsqu'un mal de gorge se fait sentir, ça tombe bien, c'est la saison !

pour en savoir plus, yc sur la transformation de la propolis : http://www.beekeeping.com/info/produits/propolis_fr.htm

lundi 2 février 2015

Miel crémeux : deuxième fournée !

C'était un essai sur une quantité limitée de miel, mais vu le succès obtenu, on recommence avec plaisir !

Le joli miel crémeux couleur caramel
Il restait encore 10 kg environ de miel de bourdaine dans le maturateur, le même ayant servi au premier essai à l'automne 2014. L'ensemencement se fait avec un des pots de l'essai effectué afin d'obtenir un miel avec des caractéristiques identiques mais aussi pour en garantir l'origine...


Les phases d'ensemencement
Après un léger ramollissement du miel souche au bain marie, ce dernier est déversé dans les 10 kg de miel cible, franchement foncé, puis le mixage commence doucement pour terminer avec un miel plus clair et homogène.

Reste à laisser maturer quelques jours à nouveau pour clarifier le miel puis la mise en pot pourra se faire.

Les gourmands n'attendront pas pour en mettre sur les crêpes, c'est justement la chandeleur aujourd'hui :-)

dimanche 18 janvier 2015

Mi janvier 2015 : du pollen encore et encore !

L'hiver 2014 2015 est remarquablement doux ! Les températures sont fréquemment au dessus de 12°C et au soleil bien plus encore...

Nos avettes en profitent donc amplement et rentrent du pollen de façon régulière (petit flux de 30 abeilles/minute). Les ressources sont diverses et produisent des pollens ocres, jaunes flashy ou blanc sale.

Les ajoncs, très présents dans les Landes, sont en fleurs depuis décembre et fournissent une bonne quantité de pollen, mais le noisetier commence également à produire en ouvrant ses châtons.
Activité le 17 janvier 14h00. Si c'est la fête au pollen, les contrôles d'identité sont toujours de rigueur (photo de droite)

Les récoltes sont assez variables, mais certaines abeilles trouvent le bon filon !
La question que l'on peut se poser est la raison de cette effervescence ! S'agit-il d'une reprise de ponte de la Reine ? ou d'un complément de réserve pour le reste de l'hiver ? Il serait assez ennuyeux que, trompée par les températures trop douces, la Reine reprenne sa ponte : au premier retour du froid, la grappe ne sera plus capable de chauffer l'ensemble du couvain qui sera condamnée à mourir (pour la part non chauffée).

Enfin, un contrôle du poids des ruches est assez rassurant, il est sensiblement plus léger du côté ou l'essaim s'est logé, mais le poids reste suffisant pour l'ensemble des ruches.

Le rucher ce 17 janvier, les grillages anti-frelons ont été retirés pour moins entraver l'activité remarquable des abeilles.